
Eduquer nos enfants dans le respect de la nourriture ou comment en faire des anti-gaspilleurs
À l’heure des initiatives pour réduire l’impact des activités humaines sur l’environnement, combattre le gaspillage alimentaire s’impose comme une évidence. Aux dimensions éthiques, économique et écologique, cet engagement citoyen mérite d’être partagé avec les enfants qui deviendront les adultes de demain. Dans un monde où les ménages des pays à revenu moyen et élevé contribuent à près de 40% du gaspillage alimentaire selon la FAO, l’éducation constitue un enjeu crucial.
Ritualiser les repas
Dès son plus jeune âge, l’enfant devra apprendre la dimension rituelle de l’acte de manger. Et comme tout rituel, le temps du repas possède des règles. À travers celles-ci le tout jeune enfant construira son futur rapport à la nourriture. Dès qu’il tient dans sa chaise haute, il devra comprendre que l’on attend de lui un certain comportement à table. S’il doit prendre du plaisir en mangeant, il doit néanmoins ne pas jouer avec la nourriture. Car le contenu de l’assiette est destiné exclusivement à être mangé. Une fois cette dimension acquise, il sera, à mesure qu’il grandit, d’autant plus facile de lui apprendre le caractère précieux de la nourriture qu’il aura intégré que l’on ne la gâche pas.
La nourriture, une denrée précieuse
De nombreuses raisons font de la nourriture une denrée précieuse. Les exposer clairement à votre enfant reste une occasion non seulement d’induire un comportement respectueux mais surtout d’enrichir sa compréhension du monde. Première raison éthique, alors qu’un peu moins d’un milliard de personnes, c’est-à-dire une personne sur 9 selon le Programme Alimentaire Mondial de l’ONU, souffre d’insécurité alimentaire, le gaspillage accapare pour rien 28% des terres agricoles. Jeter la nourriture constitue donc une inconséquence. Et ce d’autant plus que sa production représente un coût inutile. En découle la deuxième raison d’ordre économique, la valeur de production de la nourriture gaspillée atteint les 750 milliards de dollars selon le rapport de 2013 de l’organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture. Ce montant vertigineux part en fumée alors qu’il suffirait d’adopter de meilleures habitudes alimentaires. Enfin, dernière raison écologique, cette agriculture destinée à finir à la poubelle utilise les ressources naturelles contribuant à la pollution. Face à ces raisons clairement expliquées, l’enfant comprendra mieux pourquoi il doit toujours finir son assiette.
Impliquer dans la préparation des repas
Afin d’affermir cette citoyenneté à table, les parents pourront inclure les enfants dans toutes les étapes préliminaires de préparation des repas. Tout d’abord l’emmener faire les courses permet de développer un rapport nouveau à la nourriture. Ainsi, il pourra apprendre à ne choisir que ce dont le foyer a besoin. Préférer autant que possible les denrées brutes plutôt que les aliments préparés et les plats cuisinés. Car le long de la chaîne de préparation, les critères de sélection des légumes mènent à en écarter un certain nombre déjà cueillis. D’autant plus que parents et enfants pourront alors se retrouver dans la cuisine à préparer les repas. Couper les pommes de terre ou équeuter les haricots permettront de s’investir ensemble avec un impact environnemental moindre.
Une éducation alimentaire pour l’avenir
Afin d’agir efficacement sur le gaspillage alimentaire, l’éducation des enfants constitue ainsi une des clés. Munis non seulement de bonnes habitudes alimentaires mais également d’une conscience écologique, il pourront à l’âge adulte prolonger un comportement adéquat intégré tout naturellement dès le plus jeune âge.
- http://www.fao.org/docrep/016/i2697f/i2697f.pdf
- http://www.europarl.europa.eu/news/fr/headlines/society/20170505STO73528/infographie-les-chiffres-du-gaspillage-alimentaire-dans-l-union-europeenne
- http://www.fao.org/news/story/fr/item/196268/icode/

Pourquoi un label en 3 points ?
Le gaspillage français
Réduire son gaspillage n’est pas toujours une chose facile. Pour cela, il faut connaître ses besoins alimentaires, structurer ses repas, analyser son comportement de consommation, conserver ses produits avec la plus grande attention… Heureusement, au milieu de tous ces questionnements, sachez que Care eat, la start-up de l’anti-gaspillage, est là pour vous accompagner !
Il est vrai qu’en terme de réduction du gaspillage alimentaire, l’État a lancé récemment toute une série d’initiatives. Adoptées par l’Assemblée Nationale et le Sénat, celles-ci permettraient de réduire de 20 à 30% la quantité d’aliments gaspillés en France, ce qui concerne plus de 300 000 tonnes !
Toutefois, le gaspillage alimentaire reste encore très présent. De plus, ces mesures gouvernementales excluent jusqu’à aujourd’hui tous les petits commerçants (restaurants, boulangeries, primeurs, bouchers…) ainsi que les ménages qui sont responsables pourtant de plus de 90% de ce gaspillage.
La solution Care eat
C’est pourquoi Care eat existe. et propose aux particuliers et professionnels une stratégie numérique de lutte contre le gaspillage alimentaire !
Avec sa plateforme ouverte aux particuliers (l’une des seules sous ce segment et sous cette forme) et son label éco-citoyen, Care eat entend faire basculer la lutte contre le gaspillage alimentaire. Afin de supporter nos actions, nous comptons sur notre plateforme Web et Mobile, ainsi que sur les établissements souhaitant s’engager à notre côté et se labelliser.
Il est vrai qu’il existe une multitude de labels dans le domaine de l’alimentation. Certains garantissent l’origine géographique des produits, d’autres la qualité et les caractéristiques du terroir d’origine et du savoir du producteur (AOC, AOP…). Un label peut aussi correspondre à un sigle attestant de la qualité supérieure des produits (Label rouge) ou de son caractère biologique (AB). Pour les commerçants, il est possible de se munir des labels « Fait maison », « Maître restaurateur » ou encore « Restaurants de qualité ».
Malheureusement, malgré la pléthore de labels existants, pour la plupart payants, aucun ne s’est intéressé d’une manière globale au gaspillage alimentaire. Pourtant, ce sujet est un problème à la fois environnemental, social, économique, et depuis peu juridique !
Voici pourquoi nous comptons sur vous pour faire exister et perdurer le label Care eat !
Les avantages Care eat
Les particuliers et commerçants prennent peu à peu conscience de la nécessité d’un modèle économique fondé sur l’éthique, le partage et la collaboration de proximité. Côte à côte, ils contribuent à la transformation des dogmes de notre temps : production abusive, rendement effréné et épuisement des ressources naturelles.
Grâce à l’accompagnement et au label Care eat, chacun se verra récompensé. Certains feront don de leurs produits frais invendus (viennoiseries, plats du jour…) ou les vendront pour une somme symbolique. D’autres s’entoureront de ces commerçants et autres collaborateurs aux pratiques responsables et bienveillantes.
Retenons que dans un environnement où la surconsommation prime, les commerçants qui investissent de leur temps pour limiter le gaspillage doivent avoir toutes les cartes en main pour se démarquer au milieu de cette périlleuse guerre du marché.